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30-06-2016 Vidéo : Démonstration de l'utilisation d'une barre d'envol

Vidéo : Démonstration de l'utilisation d'une barre d'envol

Dans le cadre du programme Agrifaune, la Fédération des Chasseurs de l’Aveyron teste avec les agriculteurs de nouvelles pratiques culturales.

Des intercultures semées après céréales ou sous couvert de maïs permettent de créer des couverts végétaux dans lesquels la faune peut se dissimuler et se nourrir en hiver. Le but est notamment de fixer les populations de faisans communs.

Ces couverts sont aussi bénéfiques pour l’exploitant, car ils enrichissent le sol, et peuvent être valorisés soit en les broyant au printemps pour faire de l’engrais vert soit en les récoltants ou en les faisant pâturer par le bétail. De nouveaux mélanges sont testés chaque année afin d’améliorer ces objectifs.

La Fédération des Chasseurs a aussi travaillé sur les techniques de récoltes avec l’achat d’une barre d’envol fixée sur le relevage avant des tracteurs. Cet équipement est composée de barres fixes sur lesquelles se fixent des griffes à ressort qui vont peigner en quelque sorte la parcelle de fauche à l’avant de la faucheuse. Avec ce procédé utilisé sur plus de 100 ha de fauche par an on atteint des mortalités dues au machinisme proche de 0.

Les limites de cet appareil sont la nécessité d’avoir un relevage avant sur le tracteur, l’encombrement qui est de 4.3m à partir de l’axe du tracteur et le fait que beaucoup d’exploitants fauchent en même temps. La barre d’envol ne peut pas être déplacée dans l’urgence et cet équipement ne peut être généralisé du fait de son coût élevé de 2.500€ pièce.

Après ces constats, Michel Gombert, Président de La Fédération des Chasseurs, a développé avec un artisan de Luc un nouvel équipement fixé directement sur la conditionneuse de la CUMA locale. Le principe est le même mais il n’est pas amovible, il fait partie intégrante de la faucheuse ce qui permet d’éviter toute manutention pour les utilisateurs. Le coût par rapport à la barre d’envol sur le relevage est plus faible du fait de sa moindre complexité. Cet équipement expérimental est testé cette année par la CUMA de Luc.

Les premiers utilisateurs de la conditionneuse équipée sont très satisfaits de cet aménagement car cela n’interfère pas sur l’utilisation de la machine. Le mode de fixation convient aussi car le risque de casse est quasi nul. La participation à la préservation de la faune sauvage est aussi une action valorisante pour les agriculteurs interrogés.

Après les essais, cet équipement sera modifié si nécessaire afin d’en améliorer les résultats. Le but à terme serait de proposer à toutes les CUMA un partenariat pour développer et vulgariser ces systèmes.

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