24-11-2025 Vous avez dit réseaux sociaux ?
Il suffit d'une minorité adepte des réseaux sociaux qui manifeste du clavier depuis un canapé pour faire bouger les lignes. Pour peu que quelques baroudeurs de salon inondent les réseaux de pétitions et de mails et l'histoire peut prendre un tournant inattendu.
On ne va pas se mentir, vu de l'extérieur cela semble plutôt facile à faire. Il suffit d'avoir un bon réseau de doigts et de mettre les pieds dans le plat. Peu importe que ces doigts soient de la commune, du département, ou même de France. D'ailleurs, peu importe qu'ils aient la moindre connaissance du sujet sur lequel ils tapotent ou que ces doigts aient une fois seulement mis les pieds à la campagne, leurs avis comptent. Comme un doigt d'honneur, l'avis de ces doigts compte d'ailleurs même plus que celui des doigts qui sont à pied d'œuvre sur le secteur concerné puisque ces doigts de la ville savent mobiliser au pied levé de très nombreux autres doigts des villes du monde entier.
Ils sont tellement nombreux qu'il n'est pas nécessaire de compter sur ses doigts pour savoir qui a gagné, le score et sans appel. Tel un pied de nez, la morale serait donc : tous à vos claviers, tapotez sur vos écrans inondez l'administration de mails, et les réseaux sociaux de pétitions et vous serez entendus au-delà des réalités du terrain. Cette année encore la période complémentaire de déterrage du blaireau n'a pas été autorisée. Pourtant, jamais au grand jamais, la préfecture de l'Aveyron n'a donné autant d'autorisations de destruction à tir et par piégeage du blaireau. C'est HISTORIQUE : jamais il n'a été donné autant d'autorisations administratives de destruction. C'est tout de même paradoxal, que d'un côté on empêche les chasseurs d'agir, pour d'un autre côté demander à L'État de tuer toujours plus. Avouez qu'il y a de quoi perdre pied.
Au final, la multiplication des autorisations administratives de destruction aboutit à la mort des blaireaux, mais c'est loin d'être suffisant, les dégâts augmentent encore et encore. Aussi, sans être bête comme ses pieds, on peut se demander si le but de tous ces doigts n'est pas tant de défendre le blaireau que de nuire aux chasseurs.
La Fédération des chasseurs a mis en libre téléchargement sur son site internet des fiches pour faire remonter les dégâts de blaireau, de renard, de fouine, de martre, de corneille.... consultez les documents ici :
Vous pouvez également utiliser l'application « Vigifaune » pour ce faire, c'est encore plus rapide.
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