22-03-2023 Première saison de chasse pour Phiphi
Phiphi a terminé sa première saison de chasse sans encombre. Il le doit à son collier GPS véritable « totem d’immunité » qui lui a permis grâce à la vigilance des chasseurs de traverser les lignes de postés. Pour mémoire, il avait commencé sa carrière de sanglier 2.0 en passant devant la maison de la chasse comme pour signifier que désormais il participait à faire progresser la science et à améliorer les connaissances sur la vie des suidés.
Pour fêter cela, notre sanglier a ralenti le rythme. Il a tout de même circulé sur 4 communes différentes en 10 jours contre 6 jusqu’alors. Nous l’avions laissé à Calmont, de là, il est parti sur Manhac puis en bon voisin il est revenu sur Calmont. Il est passé par Saint-Juliette Sur-Viaur, puis Camboulazet pour se rediriger une nouvelle fois vers Calmont. Depuis que nous le suivons, Phiphi a traversé 11 communes différentes.
Souvenez-vous, tout a commencé sur Centres. Commune sur laquelle il est longtemps resté et depuis laquelle il rayonnait sur Camjac, Meljac et Cassagnes-Begonhes. Puis un matin il s’est établi sur Camboulazet. Il a établi là une sorte de camp de base se rendant régulièrement sur Baraqueville, Quins et Manhac. Le pays a dû lui plaire puisque désormais il s’est établi sur Calmont et reproduit là le schéma initial en lançant des incursions sur les communes alentour.
Du point de vue des remises, tout fonctionne. De la plus grosse à la plus petite, de la plus fourrée à la plus claire. Dans nos suivis, nous l’avons remisé une fois dans une haie, 15 fois sous des houx et 11 fois dans des mescluns de ronces et de genêts. La plupart du temps il choisit des remises bien exposées au soleil.
En revanche, il ne cherche pas à s’abriter du vent dans le choix de ses lieux de repos diurne. Cela s’explique par le côté difficilement prévisible du vent et très certainement aussi du fait que le vent au ras du sol est souvent faiblement intense. En tous les cas son affection pour les versants ensoleillés en journée montre bien qu’il a compris que le soleil se lève à l’Est…
Par nuit, il parcourt en moyenne 5.5 km. En janvier la moyenne parcourue par nuit était près de 9 km et en février de presque 8. Si vous le comparez à nos cerfs de l’Aubrac équipé de colliers GPS il est 4 fois plus mobile.
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