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19-03-2022 Neige part en vadrouille

Neige part en vadrouille
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Neige continue d’exploiter son territoire avec toujours ce rythme circadien qui alterne entre la journée dans le fermé et la nuit dans les milieux ouverts. Cependant, cette semaine notre biche nous aura gratifiés de quelques nouveautés.

Ce qui ne change pas, c’est qu’elle est franchement ponctuelle pour rentrer au bois. D’une manière générale le lever du jour signe systématiquement le retour vers la forêt. On pourrait même dire : le retour vers sa forêt. En effet, Neige est très fidèle à la forêt située au-dessus de Saint-Chély d’Aubrac. Elle y a passé très exactement 14 journées sur les 16 derniers jours de suivis.

Une fois à couvert notre biche ne bouge quasiment plus jusqu’à la nuit. Il arrive tout de même qu’elle sorte du bois en plein jour, mais cela reste très rare et quoi qu’il en soit, dans ces circonstances, elle ne s’éloigne jamais très loin des éléments fixes du paysage qui pourraient lui permettre une retraite salutaire vers la sécurité qu’offre la forêt.

Les incursions hors des bois ou des bosquets se font très majoritairement une fois la nuit tombée. On aurait pu croire que compte tenu de la fin de la saison de chasse, elle s’attarde plus longtemps à découvert, mais il n’en est rien.

Un autre point intéressant à considérer est que notre biche a une certaine méfiance vis-à-vis de l’asphalte. Elle traverse la route le moins souvent possible, préférant la longer pour ses déplacements. D’ailleurs, lorsqu’elle franchit la route c’est quasi systématiquement au même endroit. Il faut savoir que les points GPS ne sont pas d’une précision biblique pour les traversées de route, car il faudrait avoir la chance que le point soit transmis pile-poil au bon moment. Ce qui est rarement le cas. Cependant, lorsque l’on croise les données avec une visite de terrain on s’aperçoit que Neige traverse la route en deux points précis.

De jour comme de nuit, elle est rarement à découvert. Du moins, elle n’est jamais très loin d’un écran visuel qui peut être une haie, un bosquet ou un bois. Exception faite toutefois, de ses incursions dans les estives, là où le regard porte loin. Là, il semble que la possibilité de voir et d’entendre sans entraves favorise les déplacements à découvert.

Du côté des performances sportives, cela s’améliore un peu. Le jour où elle a couvert le moins de distance, elle a tout de même parcouru plus de 830 m. Également, elle a établi un nouveau record le 12 mars en couvrant près de 3 km. Sans pour autant délaisser le secteur des Clamens et d’Aubiac, notre biche a largement agrandi sa zone de prospection en se rendant à 4 reprises sur le secteur des Enfrux. Augmentant ainsi son territoire qui dépasse désormais largement les 200 ha.

Pour voir la carte, cliquez sur l'image 

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