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08-10-2019 Comptage des cerfs au brame dans le sud Aveyron

Comptage des cerfs au brame dans le sud Aveyron

Comme tous les ans, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron organise une soirée de comptage des cerfs sur les communes de Brusque, Mélagues, Sylvanes et Tauriac de Camares.

Pour l’occasion, les chasseurs ont bénéficié du renfort des élèves de bac pro « Gestion des Milieux Naturels et de la Faune » de Valrance. Renfort, plus que bienvenu, puisque près d’une quarantaine de points d’observation ont dû être couverts. Pour chaque point, seul ou en binôme, les observateurs doivent noter tous les contacts, visuels et auditifs.

Dans un premier temps, il faut s’armer de patience et attendre le coup d’envoi des festivités. Pour le compte, c’est le cerf qui décide. Cela commence souvent par un cerf qui brame mollement en début de soirée, puis comme enfiévré par ce signal de départ, la polyphonie commence et très vite les autres mâles lui font alors écho en donnant à leur tour de la voix. Pour cette opération de comptage, l’objectif n’est pas tant de voir que d’entendre. En effet, comme l’explique Vincent Marc : « Écouter c’est compter ».

Après 3 heures d’observation et d’écoute attentive, les équipes rentrent au point de ralliement pour faire état de leurs données. Là, les Techniciens de la Fédération analysent les résultats au prisme des données cartographiques et de l’heure à laquelle les mâles ont donné de la voix. Cela, pour supprimer les doublons.

C’est ainsi que 30 cerfs différents ont été entendus. 6 cerfs ont été vus, ainsi qu’un daguet et 8 biches. C’est moins qu’en 2017 où 37 mâles avaient été entendus et plus de que l’année dernière où seulement 27 cerfs bramant avaient été contactés. Cependant, du côté de la Fédération, on se garde bien de tirer des conclusions hâtives. « Le comptage des cervidés se fait de plusieurs manières », indique Jean Pierre Authier, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de l'Aveyron. « D'abord, comme en ce moment, le comptage au brame nous permet de savoir où sont installés les mâles, mais cela n’est pas suffisant. Aussi, on privilégie en complément les comptages nocturnes au cours de l’hiver et nous sommes également très présents sur le terrain tout au long de l’année » développe le Président.

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