MiLeOc, connaître et restaurer les milieux humides
MiLeOc est un projet régional conduit et animé par les Fédérations des Chasseurs et leurs partenaires. Ce projet est soutenu par l'Europe, l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, l'Office Français pour la Biodiversité et la Fédération Nationale des Chasseurs.
Le projet MiLeOc vise la connaissance et la remise en état des Milieux Lentiques en Occitanie, c'est-à-dire des écosystèmes d'eaux calmes à renouvellement lent (mares, lacs, étangs, marais, etc.) et autres milieux dits humides tel que les tourbières ou les prairies humides.
En 2020, ce projet est mené par 6 Fédérations Départementales des Chasseurs : Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Lot, Tarn, et Tarn-et-Garonne, en partenariat avec le CPIE Quercy-Garonne, l'Adasea du Gers et l'Adasea.d’Oc.
Mare de SANV
Mare de SANV
Mare de SANV
Mare de SANV
Mare de SANV
Mare de SANV
Logo du projet MiLeOc
Logo du projet MiLeOc
Restaurons les réservoirs de biodiversité de nos territoires
Logos projet mileoc
Accompagner les usagers de la nature dans la restauration du paysage rural
Basé sur une démarche participative, le projet MILEOC poursuit plusieurs objectifs :
Formation restauration mare
- Sensibiliser les acteurs locaux (chasseurs, agriculteurs, élus, habitants...) aux enjeux écologiques de leurs territoires.
- Améliorer les connaissances sur les milieux humides à travers un recensement par les chasseurs, experts de leurs territoires.
- Proposer des solutions techniques pour restaurer les milieux humides prioritaires des territoires cibles.
- Soutenir les gestionnaires dans la mise en oeuvre d'actions de restauration ou d'amélioration des pratiques de gestion au bénéfice de la biodiversité.
Conduire des actions de restauration et de sensibilisation
Ce projet entend répondre aux enjeux de la sous-trame milieux humides du Schéma Régional de Cohérence Ecologique en renforçant ou en réhabilitant les milieux humides, essentiels à l'accueil de la faune et la flore sauvages.
Travaux de restauration d'une mare
Pour ce faire, les Fédérations des Chasseurs, en concertation avec les acteurs locaux, engagent des actions de restauration pour :
- Rendre aux milieux humides leurs fonctionnalités hydrologiques et leur permettre d'accueillir une biodiversité variée.
- Appuyer et conseiller les communes et les particuliers sur les méthodes de gestion de ces milieux,
- Réaliser des animations, des chantiers participatifs de restauration de mares, ainsi que des supports de communication (voir "Téléchargements", ci-joint).
Evaluer les résultats et faire améliorer la démarche
L'évaluation des actions conduites est importante afin de mesurer les résultats obtenus et d'en tirer des enseignements pour la poursuite des projets.
Suivi par piège photo
Cette évaluation se déroule sous la forme d'inventaires faunistiques et floristiques réalisés par les porteurs et les partenaires du projet.
Avant les restaurations, un premier diagnostic permet de connaître l'état écologique des milieux à restaurer et d'orienter les travaux. Une seconde phase de relevés est ensuite réalisée sur un échantillon quelques années après les travaux pour comparer les données et ainsi valider l'impact positif des aménagements pour la biodiversité.
L'attention est nottament portée sur les amphibiens (grenouilles crapauds, tritons, salamandres), les odonates (libellules, demoiselles) et les végétaux hygrophytes (végétaux préférant les milieux humides). Des pièges photographiques sont également mis en place sur certaines mares pour en connaître la fréquentation par les grands mammifères et les oiseaux.
L'impact social du projet est également mesuré auprès des gestionnaires de milieux et des acteurs du projet.
iLeOc en vidéos :
Réseau des porteurs et partenaires du projet :
Les porteurs et partenaires officiels du projet MiLeOc sont listés ci-dessous.
En plus de ces acteurs, dans chaque département, un comité de pilotage est organisé pour suivre et valider la la démarche et la progression du projet. Ce comité regroupe des acteurs aux compétences multiples et compléentaires : techniques, nauralistes, administratives, cynégétiques, connaissance du territoire...
Enfin, n'oublions pas de remarquer l'investissement des chasseurs locaux, des élus, et des propriétaires, qui n'hésitent pas à partager leur connaissances du territoire, qui participent aux travaux de restauration, qui sensibilisent les habitants à l'importance des milieux humides, et qui assurent la pérennité des actions en entretennant les points d'eau une fois restaurés.
