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24-11-2022 Face à l'obstruction, Aymeric Caron retire sa proposition de loi pour interdire la corrida

Face à l'obstruction, Aymeric Caron retire sa proposition de loi pour interdire la corrida

Face à l'obstruction, Aymeric Caron retire sa proposition de loi pour interdire la corrida

Écrit par Emmanuel DESHAYES.

NîmesGardOccitaniePerpignanPyrénées-OrientalesBéziersHérault

Alors que le débat en séance était prévu ce jeudi 24 novembre, le député LFI a décidé de retirer son texte et a fustigé "l'obstruction" contre sa proposition de loi pour l'abolition de la corrida en France

Surprise dans l'hémicycle. On promettait de nombreuses passes d'armes mais le combat a tourné court. Aymeric Caron a finalement retiré son texte et fustigé "l'obstruction" contre sa proposition d'interdiction de la corrida dans une ambiance très agitée à l'Assemblée nationale.

"Cela me navre",  a lancé le député de Paris, en dénonçant les centaines d'amendements déposés pour empêcher le vote.. "Applaudissez, soyez fiers de vous", a-t-il ironisé, en promettant une autre "proposition de loi transpartisane" sur le sujet.

Ordre du jour serré et amendements par centaines

Entre ordre du jour serré et obstruction parlementaire, le débat sur la corrida risquait de ne pas aller à son terme. La proposition de loi avait  été rejetée une première fois en commission le 16 novembre.

Parfois agité, le débat entre défenseurs de cette "tradition culturelle régionale" et militants de la cause animale a largement dépassé l'enceinte de l'Assemblée avec des manifestations pro et anti-corrida le week-end dernier dans les villes taurines et à Paris.

Le Parti animaliste et l'association L214: une centaine de personnes ont encore manifesté ce jeudi pour dire "basta" à la "corrida" aux abords de l'Assemblée. De l'autre côté, 13 toreros français avaient fait le voyage jusqu'à Paris pour défendre leur pratique devant le Palais Bourbon dans l'après-midi

Mercredi, lors d'une visite au salon de l'association des maires de France (AMF), le président Emmanuel Macron avait également écarté une interdiction dans l'immédiat. Il prône la "conciliation" entre les "coutumes locales" et la "sensibilité" à la condition animale, plutôt que "l'invective".

Ecrit avec AFP et FR3 occitanie .

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