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08-03-2021 Battues dans le Mirapicien

Battues dans le Mirapicien

L'art de la désinformation sur la chasse

Une spécialité pour certains

Dans son édition du lundi 1er mars dernier, un quotidien s'est fendu d'une presque pleine page pour polémiquer sur l'organisation de battues au sanglier sur la commune de Mirepoix.

Quel beau département que le nôtre où rien de fâcheux ne se produit pour qu'une telle place soit réservée à ce non évènement.

Sur la forme, comme d'habitude en matière de chasse, l'article est farci d'approximations, de mensonges, pour ne pas dire d'âneries. 160 participants, nous dit-on, mais non 300 ou 400 tant qu'à y être. Des sangliers récupérés la nuit oui mais par dizaines et avec camions frigorifiques, cela ferait plus sensationnel.

Les chasseurs de l'ACCA de Mirepoix se seraient faits porter pâles pour la deuxième battue et bien non ils en étaient même les principaux participants ... tout comme la plupart de ceux qui évoquent aujourd'hui un carnage, certains ont participé aux deux opérations et ont tué des sangliers.

Peu importe ces détails car c'est bien sur le fond qu'il faut se placer.

En premier lieu, ces battues ont été organisées par le lieutenant de louveterie du canton dans le cadre d'un arrêté préfectoral. Ces battues ont été sollicitées par les exploitants agricoles voisins qui n'en peuvent plus de subir les dommages causés par des sangliers qui se réfugient le jour sur des propriétés peu ou pas chassées où ils ne causent aucun dégât puisqu'il n'y a le plus souvent rien à détruire. La Fédération des Chasseurs de l'Ariège a soutenu et encouragé la tenue de ces battues car au-delà du coût des indemnisations assumées par les seuls chasseurs ariégeois (15 000 € pour un seul dossier à l'été 2020) la Fédération ne cautionnera jamais le fait que par conviction anti-chasse ou par calcul certains favorisent de tels déséquilibres nuisibles à tous y compris à la biodiversité.

Le sanglier est un magnifique gibier qui mérite une autre destination que celle que lui réservent les égoïstes qui favorisent sa prolifération, plus de 150 sangliers sur 400 à 500 hectares.

Mais l'essentiel n'est pas là, que les chasseurs chassent ou ne chassent pas, ils seront toujours critiqués de manière nauséabonde et déloyale et certains s'en sont fait une spécialité.

Jugez-en plutôt, il y a quelques jours, un long compte rendu d'audience révélait que le fils d'un garde-chasse, lui-même chasseur, avait fauté. S'il avait été le fils d'un instituteur, d'un gendarme, d'un coiffeur ou de n'importe qui d'autre et surtout s'il n'avait pas été lui-même chasseur, il y a fort à parier que pas un mot n'aurait été écrit sur sa filiation et surtout sur son « affaire ».

Peu de temps avant, un très long article sur la sécurité à la chasse présentait comme parole d'évangile un nombre incalculable d'informations plus fausses les unes que les autres, comme par exemple l'interdiction de chasser à moins de 150 mètres d'une habitation.

Autre charge contre la chasse dans les mêmes colonnes, les chasseurs auraient été à l'origine d'un « cluster » à Vicdessos. Oui peut-être, encore que cela reste à vérifier. Espérons qu'aucun joueur du XV de France n'ait été en contact avec l'un d'entre eux, sinon l'échafaud nous aurait été réservé. Pourtant des clusters en Ariège et d'origines diverses il y en a eu et il y en a des tas dont il n'est fait nulle mention par cette même presse.

Les mêmes ont même réussi à écrire qu'à Serres sur Arget, l'un des nôtres été « visé », non il a été victime d'un tir délibéré avec arme de la part d'un anti-chasse.

Ainsi donc peu importe de savoir si 20, 25 ou 30 sangliers sur plus de 150 ont été tirés, dans tous les cas nous serons attaqués et insultés. Le seul objectif, la seule religion est de salir à tout prix la chasse et non de délivrer une information vérifiée et traitée en neutralité à l'attention des lecteurs.

C'est pour cette seule et unique raison que la Fédération des Chasseurs de l'Ariège ne répond pas et ne répondra plus aux sollicitations du quotidien, sauf à exercer son légitime droit de réponse si nécessaire en cas d'agression contre elle ou les chasseurs ariégeois.

Pour une information complète, étayée et argumentée sur la chasse nous ne pouvons que vous conseiller la lecture des circulaires de la Fédération ou la consultation de son site à l'exclusion de toute autre publication.

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