Les infrastructures agroécologiques (IAE) telles que les bordures de champ représentent un enjeu clé de la multifonctionnalité des paysages agricoles.
Les tournières, situées à chaque bout des rangées de vigne, constituent une interface non productive essentiellement utile à la circulation des engins.
Les tournières, situées à chaque bout des rangées de vigne, constituent une interface non productive essentiellement utile à la circulation des engins. Cet espace représente environ 1/7ème de la surface totale du parcellaire et peut être enherbé pour bénéficier de plusieurs effets positifs : meilleure portance pour la circulation des engins, diminution de l'érosion, limitation de la pollution diffuse…
L'enherbement permet aussi l'accueil d'une biodiversité végétale et animale plus importante. Il permet ainsi de répondre à diverses menaces : raréfaction du petit gibier, diminution des pollinisateurs et auxiliaires, menace de disparition des plantes messicoles et fragmentation des habitats.
Cette pré-étude ambitionne un futur projet qui s'inscrit dans une démarche de transition agroécologique visant à expérimenter et généraliser des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité.
Les Fédérations départementales des chasseurs de l'Aude, du Gard, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, la Fédération régionale des chasseurs d'Occitanie, l'ANSES et Supagro Montpellier participent au projet.
Cette pré-étude a consisté à mettre en œuvre un état des lieux des bords de vignes en Occitanie à partir de six territoires pilotes identifiés au sein des grandes appellations viticoles de la région (Corbières, Costières de Nîmes, Armagnac, Cahors, Madiran et Gaillac) et d'identifier les pistes d'amélioration, pour que le bord de vigne, en tant qu'infrastructure agroécologique, réponde au mieux aux enjeux de conservation de la biodiversité et de la qualité de l'eau.
Les objectifs fondamentaux poursuivis sont donc :
