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07-07-2020 A l’heure des foins on prend soin de la faune.

A l’heure des foins on prend soin de la faune.

C’est l’heure des foins sur les prairies humides de Nostre Seigne à Onet-le-Château. Et pour la première fois sur les conseils de la Fédération Départementale des Chasseurs, une barre d’effarouchement a été utilisée. C’était en effet, une première pour l’agri campus de La Roque le gestionnaire du site. De l’avis de son Directeur Jérôme Bourret, une première qui en appellera d’autres.

D’ailleurs, Damien Bousquié qui a réalisé la fauche et utilisé la barre d’effarouchement souligne que son utilisation est relativement simple. « Il faut être vigilant lorsque l’on tourne et ne pas chercher à aller trop vite. Mais la satisfaction est grande de se dire que grâce à ce dispositif on ne tuera pas d’espèce de faune ». Cependant comme le souligne Guillaume Druilhe de la Fédération Départementale des Chasseurs : « la barre d’effarouchement ne fait pas tout. Il ne faut pas rouler à plus de 10 km et surtout pratiquer une fauche de l’intérieur vers l’extérieur ».

A l’origine de ce partenariat avec les chasseurs, le Président du SMBV2A Michel Artus et Vincent Miquel, technicien rivière au SMBV2A se sont félicité du bon déroulé de la matinée qui a permis de diffuser l’information par l’exemple. Monsieur le Maire d’Onet-le-Château, Jean-Philippe Keroslian quant à lui a tenu à mettre en avant l’importance du travail des agriculteurs dans la gestion des zones humides en général et de celle de Nostre Seigne en particulier et de souligner que l’utilisation de la barre d’effarouchement est un véritable plus, permettant de rendre la fauche plus vertueuse encore.

C’est un fait. Et du côté de la Fédération Départementale des Chasseurs, on fonde beaucoup d’espoir dans le dispositif qui permet de préserver nombre d’espèces de faunes qu’elles soient gibier ou non. Comme l’explique Guillaume Druilhe « il ne faut pas se focaliser uniquement sur les grosses espèces que l’on sauve, comme on peut le voir à chaque instant des centaines de papillons, de criquets et de sauterelles fuient devant les peignes ».

Et de conclure « tous ces insectes sont de la nourriture potentielle pour les oiseaux… ». C’est ainsi que l’on retiendra le côté pragmatique de l’utilisation de la barre et comme le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs, Jean-Pierre Authier le souligne « Nous faisons de l’écologie opérationnelle. Nous ne sommes pas des écologistes de salon, nous agissons et nous sommes dans le concret ». Soulignant également que le dispositif est intégralement financé par les chasseurs et que la Fédération livre et récupère les barres chez tous les agriculteurs qui en font la demande.

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