Les actualités de la Biodiversité en Occitanie

06-07-2020 | Biodiversité Un nouveau volet pour le projet Via Fauna

Le 25 juin s'est tenue la 3ème réunion plénière du projet. Cette réunion a réuni près de 80 personnes en visioconférence, représentant environ 50 structures scientifiques, techniques et collectivités territoriales. L'objectif était de ren...

Lire la suite

03-02-2020 Dans le département du Lot, 6 mares suivies en 2019

Le partenariat mis en place dès 2018 entre l'adasea.d'Oc et la Fédération départementale des chasseurs du Lot a de nouveau porté ses fruits en 2019. Six nouvelles mares identifiées dans le cadre du projet MILEOC 2 ont été diagnostiquées sur le terrain. Pour chacune, 3 visites ont été réalisées

Lire la suite

25-11-2019 | Biodiversité Chasseurs, observateurs par nature !

C'est l'hiver, saison de la mouche gypaète à tête orange ! Si vous remarquez une mouche à la tête orange vif se promenant sur une carcasse, prenez-la en photo ! Il s'agit peut-être de la rarissime « mouche gypaète à tête orange », un inse...

Lire la suite

03-05-2018 | Dossier à la une Le projet Via Fauna suit son cours

Depuis janvier, l'ambition est de réunir un maximum des partenaires afin de les faire se concerter et trouver des solutions pour l'avenir.Des ateliers départementaux ont été réalisés sur 7 départements permettant de sélectionner des territoir...

Lire la suite

07-11-2017 | Environnement MILEOC : un comité de suivi efficace

Bilan du projet 82 en présence du COPIL local -- Le comité de suivi du projet MILEOC (gestion des Milieux Lentiques en Occitanie) s'est réuni le 9 octobre 2017 à Montricoux dans le Tarn-et-Garonne. Cette journée d'échange entre les technici...

Lire la suite

29-02-2016 | Biodiversité Inventaire et restauration de mares

A l'occasion de la signature d'une convention de partenariat entre la Fédération des chasseurs du Gers et l'ADASEA du Gers pour favoriser la préservation et la restauration des mares, faisons le point en quelques chiffres sur les actions des Féd...

Lire la suite

02-11-2015 Migration et nouvelles technologies

Article de La Dépêche du Midi du 30 octobre Dans notre région, l'automne est évidemment synonyme de «palombite», cette fièvre déclenchée par le passage des palombes. L'occasion de faire le point sur ce migrateur... et quelques autres, tels ...

Lire la suite

30-10-2015 Migration de la Bécasse des bois

La technologie Argos encore à l'oeuvre A l'image des travaux menés par le GIFS-FRANCE sur le Pigeon ramier, l'ONCFS et le Club National des Bécassiers équipent depuis cette année des Bécasses des bois pour les suivre tout au long de l'année. ...

Lire la suite

Pris sur le vif - Des mares restaurées dans le Tarn et Garonne

En période de sécheresse, il faut se rafraichir :

Quelques clichés pris dans le cadre d'un suivi de la fréquentation des mares par la faune sauvage, mis en place par la fédération des chasseurs du Tarn-et-Garonne. Ce suivi est réalisé à plusieurs périodes de l'année, avant et après restauration des mares. Il permet d'observer le rôle joué par ces micro-zones humides en période de sècheresse.

Un couple de Buses en thalasso :

Buse variable en Thalasso
Buse variable en Thalasso

Un Chevreuil mâle (Brocard) se sent espionné

Un chevreuil se sent espionné
Un chevreuil se sent espionné

Le Renard à soif. Ouf il en reste !

Le Renard à soif. Ouf il en reste !
Le Renard à soif. Ouf il en reste !

Ecouter le brame du Cerf

Répartition du Cerf élaphe en Midi-Pyrénées
Répartition du Cerf élaphe en Midi-Pyrénées

A la fin de l'été quand les températures commencent à baisser, le seigneur de nos forêts entreprend à nouveau ses vocalises de ténor.

Le brame : c'est quoi ?

Pour le Cerf élaphe, c'est la période de la reproduction. Les mâles se font entendre par leur raire caractéristique, que l'on appelle communément le « Brame ».
Durant le rut, l'activité du cerf varie suivant que l'on se trouve en forêt ou en milieux ouverts. Sur ces derniers, il adopte un comportement de type territorial, séjournant sur un petit secteur dont il tente d'interdire l'accès à ses concurrents. En forêt, le cerf circule sur une zone de rut de quelques centaines d'hectares, à la recherche des femelles réceptives.

Quand et où les observer ?

Bien souvent la période la plus propice pour écouter le brame dans nos régions se situe fin septembre début octobre. Ci-contre la carte des zones dans lesquelles le Cerf élaphe est présent tout au long de l'année.

Quelques recommandations !

Assister au spectacle du brame est une chance que l'on peut partager en famille. Il est quand même important d'observer certaines précautions pour ne pas déranger les animaux ou bien même pour sa propre sécurité. Le cerf est le mammifère sauvage le plus imposant de notre hexagone et sa fougue au moment du rut peut l'amener à perdre son instinct de méfiance vis-à-vis de l'homme, jusqu'à le considérer comme un concurrent.

Comment les observer ?

Les animaux sortent généralement en prairie en fin d'après-midi. Les observations à l'aide d'une paire de jumelle depuis une route ou une piste forestière sont très courantes. Il en va de même au lever du soleil où l'on peut surprendre un cerf couché au beau milieu d'une pâture, accompagné de ces biches et se reposant des affrontements de la nuit. Il vous suffira d'être discret et d'observer attentivement les alentours à la recherche d'une tête couronnée de bois.


+ 20 % de cartouches recyclées en 2015

Recyclage des cartouches de chasse
Recyclage des cartouches de chasse

Après 6,4 tonnes de cartouches récupérées en 2014, la saison dernière a vu ce résultat encore amélioré. Ce sont ainsi 7,7 tonnes de cartouches de chasse qui ont été recyclées en 2015.

Cette filière locale, 100 % Midi-Pyrénées, implique :

  • - le chasseur qui conserve ses cartouches usagées
  • - son association locale de chasse qui les collecte auprès de ses adhérents
  • - la Fédération Départementale des chasseurs qui assure le stockage final
  • - une société spécialisée dans le recyclage qui organise une tournée annuelle pour récupérer ses cartouches avant de les traiter (séparer le plastique du métal).

Cette filière permet d'éviter que ces produits soient traités parmi les déchets ménagers.

Un fait nouveau pour la saison prochaine : des partenaires locaux ont fait le choix d'aider la Fédération des chasseurs du Gers dans cette démarche éco-responsable tant sur le plan financier que logistique en devenant point de collecte. Ainsi la Fédération remercie chaleureusement les deux premiers signataires de ce partenariat : l'Atelier Chasse d'Auch et Au braconnier Mirandais à Mirande.
Deux autres partenaires se joindront à eux très prochainement : Gascogne Distribution à Auch et l'Armurerie Gasconne d'Eauze.
Leur généreuse participation couvrira, pour l'année à venir, le transport des cartouches vides vers le centre de retraitement.




Voir ou revoir le reportage de France 3 :


Le lièvre un petit mammifère mystérieux 4/4

Suivi sanitaire de la Faune Sauvage

Lièvre à l'ombre - Dominique Gest
Lièvre à l'ombre - Dominique Gest

Comme beaucoup d'espèces, le lièvre peut contracter diverses maladies les plus fréquentes étant les coccidioses, la yersiniose, les pasteurelloses, l'hépatite virale (EBHS)...

Les chasseurs, et leurs fédérations sont de véritables sentinelles de l'état sanitaire de la faune sauvage. Présents sur le terrain toute l'année, ils signalent toutes mortalités anormales des animaux. Formés pour repérer et récupérer les animaux malades en toute sécurité (utilisation systématique de gants pour toute manipulation...), ils transmettent le maximum d'informations aux fédérations départementales qui font analyser les animaux auprès des laboratoires départementaux. Si cela est nécessaire les investigations sont très développées (analyse toxicologiques, bactériologiques........).

Toutes les données recueillies sont par la suite transmises au réseau national SAGIR (Surveiller pour agir) qui synthétise toutes les informations et conseille sur les démarches à réaliser pour lutter contre un éventuel problème sanitaire de la faune. A noter que toutes ces analyses sont payées par les chasseurs. Ces phénomènes de maladies peuvent être un des facteurs pour expliquer les fluctuations des populations mais leur surveillance est nécessaire car certaines sont transmissibles à l'homme c'est notamment le cas de la tularémie. Cette maladie bactérienne qui touche normalement les campagnols peut être transmise au lièvre par l'intermédiaire des tiques. La transmission à l'homme pouvant se faire par simple contact lors de la manipulation d'un animal mort. Mais pas de panique, en 2014 en France, il n'a été recensé que 70 cas de tularémie sur lièvre.

Le lièvre un petit mammifère mystérieux 3/4

Comment le chasse t-on ?

Meute chasse à courre - François Sabathé
Meute chasse à courre - François Sabathé

Le lièvre est le gibier «roi » des chasseurs de petits gibiers.

La chasse du Lièvre est pratiquée le plus souvent avec un chien.

Traditionnellement, dans le Sud-Ouest, on utilise des chiens courants. Qui n'a pas entendu ou vu dans nos campagnes une meute et leur maitre poursuivre un lièvre en essayant de déjouer toutes les ruses que le capucin peut inventer pour les mettre en défaut.

Aux chiens d'arrêt, le spectacle de notre fidèle compagnon qui en plein effort et à grande vitesse vient se figer, immobile, le Lièvre à quelques mètres de sa truffe, reste un moment privilégié.
Quelques chasseurs le chassent aussi à l'arc ou au vol (avec des rapaces). Le lièvre est également un gibier valeureux à la chasse à courre (utilisation de meutes de chiens qui le lèvent, le poursuivent et parfois l'attrapent). La battues se pratique mais plus traditionnellement dans la partie nord de la France où des traqueurs poussent les lièvres vers des chasseurs postés. Bref, le lièvre fait le bonheur des amateurs de tous les modes de chasse.

Le lièvre un petit mammifère mystérieux 2/4

Comment le suit on ?

Photographie lièvre
Lièvre d'Europe - St Christophe - Cédric Arnal - FDC 81

Le lièvre, très présent dans les plaines de la région (mais également dans les zones d'altitude), est régulièrement suivi par les fédérations de chasseurs.
Différentes méthodes peuvent être utilisées : comptages au phare par circuit nocturne, comptages par Echantillonnage par Points avec Projecteurs, analyse des cristallins, ...

Chacune de ces méthodes, associée avec le suivi des tableaux de chasse permettent d'avoir une indication sur l'évolution des populations et aident ainsi les chasseurs à gérer l'espèce localement. Ce sont ainsi plusieurs centaines de soirées qui sont passées chaque année en hiver par les techniciens de Fédération et les chasseurs de la région pour compter les populations de Lièvre.

Les résultats ainsi obtenus permettent d'ajuster les prélèvements pour la saison suivante. Que ce soit par un système de plan de chasse (nombre de Lièvre attribués par territoire), au travers d'un Prélévement Maximum Autorisé (PMA) par chasseur et/ou par la limitation des jours de chasse, les chasseurs gèrent cette ressource le plus finement possible.

Il est à noter que si la hase est capable de mettre bas 1 à 3 levrauts, lors des 5 à 6 portées possibles sur une saison, le taux de survie des jeunes est assez faible, 40 à 50 % en moyenne. Les conditions du milieu et les conditions climatiques influencent grandement cette survie. C'est pourquoi, depuis quelques années, les chasseurs analysent le succès de la reproduction en début de période de chasse (ratio adultes / jeunes) pour adapter leurs prélèvements en fonction de la qualité de la reproduction.

Le lièvre un petit mammifère mystérieux 1/4

Photographie de Lièvre d'Europe
Lièvre d'Europe - Cédric Arnal - FDC 81

Qui est-il ?

Brun- roux avec de grandes oreilles aux extrémités noires, des pattes arrières plus longues que les pattes avant, c'est bien lui le lièvre (Lepus europaeus), qui dans la fable, se fait ridiculiser par la tortue. Il s'agit d'un mammifère de taille moyenne (entre 3 et 5 kg), de l'ordre des lagomorphes et de la famille des léporidés (Consulter sa fiche).

Sa morphologie ressemble à celle du lapin, il est plus grand et longiligne. D'ailleurs, il peut courir jusqu'à 70 Km/h. Le mâle s'appelle un bouquin et la femelle la hase. Les deux sexes ont des aspects extérieurs identiques , il n'est pas possible de reconnaitre, à distance, un mâle d'une femelle. Cet animal nocturne et crépusculaire se tapit le jour dans un gite et reste immobile. Ouvrez l'œil !

Le Chevreuil d'un bon oeil 4/4

C'est bon mangez-en !

Le giber c'est bon, mangez-en !
Le giber c'est bon, mangez-en !

© chasseurdefrance.com

La viande gibier possède des qualités nutritionnelles exceptionnelles. En France, il se consomme 15 000 tonnes de viande de gibier par an mais il est encore importé à hauteur de 70 à 80 %, notamment d'Amérique du Sud, d'Australie et d'Europe centrale. Actualités et dossier complet (pdf) à retrouver sur le site de la Fédération Nationale des Chasseurs.

Les chasseurs français s'organise pour structurer une filière de valorisation de la viande de gibier de chasse français. Sous l'appellation Gibier de chasse - Chasseur de France, c'est une charte qui a été développée et proposée à tous les acteurs de la filière. Le but étant de faire reconnaître la qualité de la venaison des animaux prélevés en pleine nature sur le territoire national. Traditionnellement le chasseur ne vend pas sa venaison, il la partage entre sa famille et ses amis. Les tableaux de chasse devenant de plus en plus importants au cours des années, les chasseurs peuvent vous faire profiter de cette fabuleuse viande aux qualités nutritionnelles inégalées.

Chassons les idées reçues ! La viande de gibier n'est pas forte et sa préparation ne doit pas s'arrêter qu'au seul civet ou autres sauces. Un peu de recherche sur le web et vous dénicherez des recettes simples de brochette de sanglier ou steak de chevreuil, qui raviront tous les convives.
Quelques idées de recettes : Atelier des chefs / Petites brochettes de chevreuil

Le Chevreuil d'un bon oeil 3/4

Pourquoi et comment le chasse t-on ?

Avec plus de 50 000 chevreuils au plan de chasse en Midi-Pyrénées, l'objectif des chasseurs-gestionnaires, est de garantir l'équilibre agro-sylvo-cynégétique tout en maintenant une population de chevreuils en bon état de conservation. Défini par la Loi, cet objectif d'équilibre vise à « pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités agricoles et sylvicoles ».

Photo de chevrette en hiver
Chevrette en hiver - © Dominique Gest

Chevrette en hiver - © Dominique Gest

Dans certaines zones, les densités d'animaux peuvent devenir trop importantes vis à vis des productions agricoles et notamment de la vigne. Dans d'autres secteurs, ce sont les collisions routières qui peuvent poser problème (Que faire en cas de collision avec un chevreuil ? - Fédération des chasseurs du Doubs). Dans tous les cas, la chasse reste le meilleur outil de gestion pour contrôler les populations.

La chasse du chevreuil est pratiquée communément en battue au sein du tissu associatif cynégétique de Midi-Pyrénées. Lors des belles matinées d'hiver, il est le gibier de prédilection des « papis chasseurs » accompagnés de quelques chiens courant qui ne se privent pas de déployer leurs gorges sur les nombreuses voies de capreolus.

Depuis plusieurs années il peut être chassé à l'affût ou à l'approche dès le 1er juin. C'est une chasse estivale particulièrement appréciée par les chasseurs à l'arc. Les rencontres sont nombreuses et le prélèvement limité au mâle et par un quota déduit du plan de chasse annuel. Un grand nombre de chasseurs français et étrangers viennent découvrir notre région en famille tout en bénéficiant d'un beau cheptel d'animaux pour pratiquer cette chasse d'observation et d'approche

Le Chevreuil d'un bon oeil 2/4

Comment le suit-on ?

Photo d'un brocard
Brocard - François Sabathé

Brocard - © François Sabathé



Le Chevreuil est présent dans l'ensemble de la région Midi-Pyrénées grâce à la mise en place du plan de chasse par les chasseurs. Le préfet du département attribue tous les ans à chaque territoire de chasse, en général la commune, un nombre maximal d'animaux à prélever.


Pour définir ces quotas, les Fédérations des chasseurs organisent des comptages qui permettent de mesurer l'évolution des populations de chevreuil d'une année sur l'autre et d'ajuster les plans de chasse en fonction des objectifs de gestion : augmenter, stabiliser ou diminuer les populations. Il s'agit le plus souvent d'observations réalisées la nuit en voiture à l'aide de projecteurs lumineux (indices nocturnes) qui permettent de déterminer un nombre d'animaux vu par kilomètre parcouru. C'est plusieurs milliers de km par an qui sont parcourus. Les services techniques des Fédérations effectuent aussi des dénombrements sur secteurs échantillon qui permettent d'estimer une densité.

Pour la région Midi-Pyrénées, les plans de chasse sont en constante augmentation depuis plus de 30 ans. Le seuil des 50 000 chevreuils prélevés à la chasse a été franchi en 2012. En 1980, il n'avait été prélevé que 1 125 animaux, la progression est fulgurante.

Le Chevreuil d'un bon oeil 1/4

Qui est-il ?

Chevreuil (Serge LARDOS)
Chevrette et faon - © Serge LARDOS

Chevrette et faon - © Serge LARDOS

Le Chevreuil européen (Capreolus capreolus) est le plus petit représentant des cervidés européens. Le mâle adulte s'appelle le brocard, la femelle est appelée la chevrette et le petit se nomme le faon (Consulter sa fiche et retrouvez d'autres espèces dans notre Bestiaire).

Les premières traces archéologiques du Chevreuil en Midi-Pyrénées datent du Paléolithique comme on peut le découvrir sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel. Dans l'Histoire récente, le Chevreuil a conquis l'ensemble de la région à partir du massif forestier landais à l'ouest et du Massif Central au nord comme en témoignent les cartes des prélèvements communaux de 1993 et de 2012.

Répartition communale du chevreuil en 1993Répartition communale du chevreuil en 2012
Répartition communale du chevreuil en 2012

Répartition communale du chevreuil en 1993 (à gauche) et en 2012 (à droite) - Source : Réseau Ongulés sauvages ONCFS/FNC/FDC

On le retrouve aujourd'hui dans tous les milieux naturels et agricoles, ainsi qu'aux abords des villes. Il affectionne particulièrement les milieux de bocages et les lisières forestières. Son rythme biologique est très variable selon les saisons et la disponibilité de l'alimentation qu'il consomme tout au long de la journée ou d la nuit . Il est régulièrement observé, au levé du jour, en bord de rocade toulousaine au niveau de l'aérodrome de Lasbordes (face à la Cité de l'espace).

Atlas cartographique Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées

Illustrations atlas cartographique LR-MP
Illustrations atlas cartographique LR-MP

Présenté à l'occasion du premier comité Comité de l'administration régionale (CAR) conjoint aux services de l'Etat en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, l'atlas de la grande région est le fruit de la collaboration entre les services de l'État de ces deux régions appelées à fusionner à compter du 1er janvier 2016. Cet atlas est amené à évoluer et sera enrichi des travaux qui seront poursuivis au long de cette année 2015.

Accéder à l'atlas sur www.midi-pyrenees.gouv.fr  

Les Fédérations des chasseurs vous forment (4/4)

Se former pour apprendre

Les Fédérations accueillent tous les ans de nombreux stagiaires et services civiques de tous niveaux d'étude.

Ainsi, depuis le stage de découverte de l'entreprise jusqu'au stage de fin d'études en Master II ou en École d'ingénieur, ce sont pas moins d'une cinquantaine de jeunes qui viennent mettre en pratique leurs enseignements dans un cadre professionnel. Les sujets de stage sont très variés et font souvent appel à des connaissances poussées en biologie, en écologie, en cartographie et en aménagement du territoire. Ces dernières sont développées dans le cadre de missions concrètes, dont les résultats sont directement valorisés sur le terrain.

Au l'échelle nationale, les Fédérations des chasseurs représente un des principaux organismes pourvoyeurs de contrats service civique avec plus de 300 jeunes volontaires accueillis depuis 2010.

Bilan des actions de formation

Les Fédérations des chasseurs s'impliquent très fortement dans la formation de leurs adhérents et des différents publics.
Pour leurs adhérents, l'accent est mis sur la sécurité pour soi et pour les autres dans la pratique de la chasse, sur l'amélioration des connaissances et la surveillance sanitaire de la faune sauvage.
Pour les autres publics, les Fédérations dispensent les formations pour le permis de chasser, la chasse accompagnée, la chasse à l'arc, mais aussi la formation nécessaire à l'obtention de l'agrément de piégeur.

En Midi-Pyrénées, 25 formateurs spécialisés dans leur domaine organisent près de 150 journées de formation qui ont concerné, en 2014, 3 600 personnes.

Les Fédérations des chasseurs vous forment (3/4)

Se former pour surveiller l'état sanitaire de la faune sauvage

Formation maladies de la faune sauvage
Formation maladies de la faune sauvage

Le rôle des chasseurs en tant que sentinelles de la nature est de plus en plus reconnu. Les chasseurs alimentent depuis longtemps le Réseau SAGIR en récupérant sur le terrain des cadavres d'animaux. Chaque cadavre est analysé pour tenter de déterminer l'origine de la mort. Ce réseau permet de détecter rapidement d'éventuelles épizooties dans la faune sauvage.

En parallèle de ce système, les chasseurs sont aussi formés à réaliser l'examen initial de la venaison. Cette formation a pour objectif de donner aux chasseurs les méthodes qui leur permettent de déterminer rapidement si la viande de gibier, la venaison, peut être ou non consommée. Cet examen est obligatoire dès lors que la viande doit être consommée hors du cadre des chasseurs.
En 2014, 250 chasseurs ont été formés pour pratiquer cet examen. Depuis 2008, année de la mise en place de cette formation, Midi-Pyrénées compte 6 000 chasseurs en mesure de détecter des anomalies sanitaires sur la faune sauvage. Beaucoup de personnes ont été formées les premières années dont 2 400 personnes en 2009.

Se former pour surveiller les territoires

Au delà de la surveillance sanitaire de la faune sauvage, les Fédérations forment aussi les Gardes particuliers en charge de la surveillance des territoires de chasse. En complément des services de l'État, qui assurent la Police de l'Environnement, les gardes particuliers sont missionnés par les détenteurs du droit de chasse (associations communales, privé...) pour assurer la surveillance de leur territoire. Chaque année les Fédérations, en partenariat avec l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage et la Gendarmerie Nationale forment 200 à 250 gardes particuliers.

Les Fédérations des chasseurs vous forment (2/4)

Se former pour réguler

Formation Agrément piégeur
Formation Agrément piégeur

Parmi les espèces chassables, un certain nombre d'entre elles sont « susceptibles d'être classées nuisibles ». Ce classement, qui s'appuie sur des données qui mettent en évidence les atteintes aux biens ainsi que les risques de déséquilibres écologiques, détermine les périodes et les modalités de régulation de ces espèces. Ces actions de régulation ne peuvent être pratiquées que par des piégeurs agréés formés à la réglementation et au maniement des pièges.

Ce sont ainsi chaque année environ 500 personnes qui suivent une formation au terme de laquelle leurs connaissances sont évaluées en vue de la délivrance de leur agrément par les services de l'État. Ce sont les Fédérations des chasseurs qui assurent ces formations et leur organisation, depuis l'inscription jusqu'à l'évaluation finale.

Les piégeurs sont très souvent contactés par des particuliers ou des agriculteurs dont les productions (volailles, céréales, etc.) ont été victimes de prédateurs. Ils participent aussi à différents programmes de régulation d'espèces invasives et/ou introduites, telles que le Ragondin ou le Vison d'Amérique, dans le cadre du plan de restauration du Vison d'Europe.

Se former pour pratiquer en toute sécurité

La sécurité à la chasse est au cœur des préoccupations des chasseurs et de leurs Fédérations. Les futurs chasseurs sont formés aux règles de sécurité pour la pratique de la chasse et le maniement des armes de chasse. Pour la pratique de la chasse collective en battue, les Fédérations forment très régulièrement les responsables de battue aux règles spécifiques à ce mode de chasse.
Ainsi, tous les ans environ 800 chasseurs sont formés sur les aspects réglementaires et pratiques de l'organisation de chasse collective en battue. Cette formation est souvent rendue obligatoire pour organiser ces actions de chasse.

Formation sécurité
Formation sécurité

En termes de résultats, et selon les données de l'ONCFS, on observe que le nombre d'accidents de chasse est en constante diminution. Ainsi, « les résultats consolidés depuis dix ans sur une même base statistique témoignent d'une réelle et régulière tendance baissière des accidents. À cet égard, les suivis réalisés par l'ONCFS sous-estiment de surcroît la baisse réelle, qui pourrait être corrigée notamment du nombre de balles et de cartouches tirées chaque année. [...] la chasse du grand gibier en battue, qui représente la moitié des accidents de chasse, a vu les occasions de tirs multipliées au moins par trois. À probabilités d'accidents égales, ceux-ci auraient donc pu augmenter de 250 %. » (Lire l'étude de l'ONCFS parue dans le N° 294 de Faune Sauvage)

Les Fédérations des chasseurs vous forment (1/4)

En 2014, les Fédérations des chasseurs de Midi-Pyrénées ont formé 3 600 personnes. Dans le cadre de leurs missions de service public, elles forment les futurs chasseurs et assurent la formation continue des responsables de la chasse, des gardes particuliers, des piégeurs agréés...
Les Fédérations accueillent aussi chaque année un nombre important d'étudiants stagiaires et services civiques. Toutes ces personnes sont encadrées par des personnels qualifiés de Fédérations.

1 - Se former pour chasser

Entraînez-vous au permis
Entraînez-vous au permis

Chaque année, environ 1 500 personnes passe l'examen du permis de chasser en Midi-Pyrénées. Les candidats suivent obligatoirement une formation théorique. Ce module permet d'enseigner aux futurs chasseurs les modalités d'organisation de la chasse en France, les réglementations relatives à la chasse et aux armes, la sécurité dans la pratique de la chasse et le maniement des armes, ainsi que des éléments de la biologie de la faune. Pour développer leurs connaissances, les candidats ont à disposition plusieurs outils, livres et DVD, ainsi qu'un site internet pour tester leurs connaissances.

Testez vous aussi vos connaissances sur la chasse sur : http://www.reussite-permisdechasser.com/

Chasse accompagnée
Chasse accompagnée

A l'image du permis de conduire, la chasse peut se pratiquer « accompagnée ». Chaque année, 250 personnes suivent une formation élémentaire et sont autorisées à chasser en compagnie d'un parrain désigné, à raison d'un fusil pour deux. La chasse accompagnée est un bon moyen de découvrir gratuitement la chasse.

Pour les chasseurs qui souhaitent pratiquer leur loisir autrement, la chasse à l'arc est un bon moyen de redécouvrir sa passion. Pratique de plus en plus plébiscitée, la chasse à l'arc attire chaque année 300 à 350 personnes. Ces adhérents suivent l'une des 11 journées de formation qui conditionne l'obtention de l'attestation « chasse à l'arc » et qui permet, en complément du permis de chasser et de la validation annuelle, de pouvoir pratiquer la chasse avec un arc.

Pour plus de renseignements, rendez-vous dans la rubrique Permis de chasser de la Fédération de votre département.

Les indicateurs du mois de mars 2015

La Perdrix rouge (Alectori rufa)

Le printemps revient et avec lui la faune et la flore s'épanouissent à nouveau. Cette période est aussi le temps des semis et l'occasion de préparer la nouvelle saison cynégétique. Ce mois-ci, vos Fédérations vous proposent 3 nouvelles fiches indicatrices :

La première concerne la Perdrix rouge, le gibier roi des plaines et des causses midi-pyrénéens.

La seconde est dédiée à la chasse au chien d'arrêt, sans doute le mode de chasse au petit gibier le plus pratiqué dans notre région.

La troisième s'intéresse aux bénéfices des Jachères Environnement Faune Sauvage, en cette période de travaux agricoles.

Retrouvez toutes les fiches de la rubrique Biodiversité et Observatoire

Le bouquetin des Pyrénées de retour sur les crêtes montagneuses.

Extrait du 20h00 de TF1 du 20 janvier 2015. Reportage consacré à la réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées ariégeoises.

undefined
cerf

Cerfs - Haute-Garonne : Résultats des comptages 

Les comptages réalisés l'été 2014 sont une source d'information de l'état des populations de cervidés sur notre département.

Les carnets cynégétiques vous expliquent comment sont réalisés ces comptages, et donnent les résultats par circuit.  Téléchargez ICI comptage cerf 2014

Argos Midi-Pyrénées : sont-elles revenues ?

Palombe 2quipée balise argos 

Nous avions laissé nos trois Palombes sur leurs lieux de reproduction en juin. Castel avait rejoint la République Tchèque, Gandalou avait "poussé" jusqu'en Russie, en faisant un trajet de près de 2 500 km, et Lomagne qui n'avait pas jugé bon de quitter les environs de Castelsarrazin.
Six mois plus tard, nous allons découvrir où sont maintenant nos chères Palombes.

Gandalou a malheureusement cessé d'émettre le 30 août, elle était toujours proche de Moscou. Nous n'en savons pas plus.

Castel a quitté la Rébublique Tchèque pour aller hiverner en Allemagne au bord du Rhin à quelques encablures de la frontière française et de Strasbourg.

Quant à Lomagne, elle n'a pas bougé des environs de Castelsarrazin.

Dans quelques semaines débutera la migration pré-nuptiale, nous pourrons à nouveau suivre les périgrinations de nos oiseaux.